My summer in pantyhose - FR - 16

Printer-friendly version

Translation in french with permission of the author (Jeremy Chandler) by anonymous

Chapter 16

Chapitre 16

J’arrivais á  l’usine Barn sur le coup de neuf heures, ce vendredi matin lá . Tandis que ma grand-má¨re repartait, je frappais á  la porte en verre. Seule Lucille et Margaret avaient les clés. L’avancée de toit ne protégeais pas vraiment et je me demandais comment je devrais faire lorsqu’il pleuvrait. Personne ne vint ouvrir alors je m’adossais contre le pilier de la porte pour attendre. Comme la veille je portais un short en jean et mes sandales. Tandis que je regardais mes jambes, et je constatais que le soleil du matin faisait légá¨rement briller mes collants de couleur chair. Je me demandais quelles remarques désagréables, Kelly allait me faire aujourd’hui, surtout que je portais le short avec les fleurs brodées sur les poches arriá¨res, mon autre short étant au lavage.

 « Hé Jamie ! s’écria Margaret, es-tu práªt pour un nouveau jour de boulot  » ?

 « Je pense que oui  ».

 « Ca fait pas trop longtemps que tu attends  » ?

Margaret fit tourner la clé dans la serrure et ouvrit.

 « Je pense que Lucille n’est pas lá   ».

 « Je pensais qu’elle habitait ici  ».

Margaret se mit á  rire :  « Oh non pas du tout ! Parfois elle part faire des courses le vendredi  ».

Nous retourná¢mes au bureau pour vérifier. Je ne la connaissais pas beaucoup mais je me sentais á  l’aise avec Margaret :

 « Puis-je vous demander quelque chose  » ?

 « Oui, bien sur  » ! répondit Margaret en relevant ses yeux marrons.

 « Bien ! je ne veux pas qu’on vire Kelly ou qu’elle ait des ennuis mais elle s’est beaucoup moqué de moi hier  ».

J’aurais voulu ravaler mes paroles immédiatement.

 « Je parle comme un rapporteur  » ! pensais-je en moi-máªme.

 « Oh ! répondit Margaret, je ne pense pas que ce soit vraiment méchant. Elle finira par se lasser au bout d’un moment. Tu veux que je lui parles  » ?

 « Non ! Je pense que je devrais moins áªtre susceptible  ».

Margaret sourit :  « Je pensais que tu t’étais habitué á  ce genre de taquineries. La plupart des garçons ne portent pas de collants tu sais  » !

 « Ok, je vais essayer de l’ignorer. Je pense que je vais áªtre occupé dans la salle du stock  ».

 « Ok ! On t’appelera si on a besoin de toi  ».

Je commençais á  ouvrir les cartons et je commutais vite en mode autopilote et commençais á  ráªver á  mon sujet favori. Il y a un mois, je n’aurais máªme pas pu imaginer pouvoir aller quelque part avec Megan á  mes cotés mais demain, elle allait áªtre ma petite amie pour aller á  ce barbecue. Je n’étais pas vraiment joyeux de revoir les filles de notre há´te, mais avec Megan á  mes cotés, rien n’avait plus vraiment d’importance.

 « Hé Jamie! s’écria Kelly, j’aime bien le short. Ces fleurs sont si mignonnes  ».

J’étais á  genoux, la táªte plongée dans un carton. Je me relevais pour faire face á  ma tourmenteuse.

 « Salut Kelly ! T’as besoin de moi devant  » ?

 « Non pas pour le moment  » ! répondit-elle en s’approchant de moi. Kelly portait une robe noire s’arráªtant juste au dessus de ses genoux avec une ceinture blanche large autour de la taille. Son look se complétait par des collants noirs fins, des baskets et par son rouge á  lá¨vres noir.

 « Je voulais juste savoir si tu ne faisais pas de báªtises ici. Est-ce le short de ta sÅ“ur ou bien est-il á  toi  » ?

 « C’est le mien. Maman me l’a acheté  ».

Kelly fit claquer sa langue :  « Est-ce que c’est ta má¨re qui t’achá¨te tout tes habits  » ?

 « Techniquement oui puisque je n’ai pas d’argent á  moi  » !

Kelly regarda mes jambes et mes pieds :  « C’est une teinte plus claire, les collants que tu portes aujourd’hui  ».

 « Oui. Je voudrais bien me remettre au travail si tu n’as besoin de rien  ».

Kelly prit une fausse expression comme si je l’avais blessée :  « Bien, si tu veux te la jouer comme ça, je te laisse  ». Elle se retourna pour partir en disant :  « Je reviendrai si on a besoin de toi garçonette  » !

Je levais les yeux au ciel en pensant que cette fille n’avait vraiment rien d’intéressant á  faire d’autre.

Je retournais á  mon déballage de cartons et essayais de repenser á  la journée de ráªve qui s’annonçait lorsque Kelly m’avait brusquement interrompu mais ses railleries commençaient vraiment á  m’énerver et j’eus du mal á  penser á  autre chose :  « Mais qu’est-ce que j’ai bien pu lui faire ? me dis-je, j’aurais pensé que vu son look, elle était plus ouverte aux modes alternatives  ».

 « Hé Jamie  » !

Je reconnus la douce voix de Tabitha

 « Bonjour  » !

Je remarquais immédiatement sa courte jupe beige qui mettait ses cuisses et ses hanches en valeur.

 « Lucille voudrait que nous restockions le matériel de confection  ».

 « De quoi avons nous besoin ? Je suis sur que c’est quelque part par lá   ».

 « Je ne sais pas encore. Nous devrions peut-áªtre nettoyer d’abord. C’est un vrai bazar lá -bas  » !

Je la suivis vers l’avant du magasin. Comme n’importe quel autre teen-ager, je me surprenais á  admirer son déhanchement tandis qu’elle marchait devant moi.

Le magasin n’était pas trop occupé. Margaret parlait avec une cliente tout en découpant du tissu. Kelly mettait le registre á  jour. Une jeune femme avec une chemise marron et la jupe assortie et des collants noirs plumetis et des tennis usés, était en train de parler á  Kelly. Les deux rangées de matériel de confection étaient vraiment en bazar, avec plein de choses diverses trainant ça et lá  sur le sol.

 « Qu’est-il arrivé ici  » ? demandais-je.

 « Trois bonnes femmes avec six gamins sont venus et se sont crus comme dans un camp de scout. Je m’occupe de ces deux rayonnages et tu t’occupes des deux autres . Quand nous aurons déjá  rangé ça, on y verra déjá  plus clair pour savoir de quoi on a besoin  ».

 « Ok  » ! répondis-je. La pire des choses, lorsqu’on nettoie un bazar, c’est de nettoyer le bazar mis par quelqu’un d’autre.

Alors que j’étais occupé á  remettre de l’ordre dans les piles de feutre, je remarquais la copine de Kelly qui me détaillait du regard d’un air franchement curieux. Kelly lui chuchotait quelque chose á  l’oreille.

 « Génial ! pensais-je, maintenant j’ai deux Kelly au lieu d’une, á  me supporter  ».

La copine de Kelly s’approcha de moi et s’arráªta á  coté de moi :  « Excusez moi Monsieur, me dit-elle d’un air faussement sérieux, vous rasez vous les jambes ou est-ce que vous vous les épilez  » ?

Je remarquais Kelly, l’air absorbé par le registre, une main sur la bouche pour se retenir de rire. Sa copine fixait mes jambes comme si elle ne savait pas ce que c’était, ces appendices.

 « Je me rase. Avez-vous besoin d’aide á  propos de quelque chose dans le magasin  » ?

 « Bien ! Oui, continua-t’elle, Je dois acheter un cadeau d’anniversaire pour mon frá¨re. Pensez-vous que lui acheter des collants, ce serait un bon choix. Et en vendez vous en grande taille  ».

 « Nous ne vendons pas de váªtements ici, juste de quoi les fabriquer  ».

 « Puis-je vous aider  » ? demanda Tabitha.

 « Non, j’ai vu ce que je devais voir  ». Et la copine de Kelly repartit vers la table du registre.

 « Merci  » ! dis-je á  Tabitha.

 « Je t’en prie  » ! Tabitha s’agenouilla prá¨s de moi.

 « Ne laisse pas Kelly te perturber, me chuchota-t-elle, je trouve que tu as des jambes fabuleuses  ». Elle me fit un clin d’Å“il et repartit dans l’autre allée.

Il me fallut plus d’une demi-heure pour remettre de l’ordre dans mon allée. Tout comme dans l’entrepá´t, je laissais mon esprit vagabonder, tout en travaillant. Alors que je remettais une boite de petites perles orange sur leur présentoir, Tabitha me surprit en arrivant derriá¨re moi et me disant :  « Tu as fini  » ?

Je sursautais et accrochais la boite contre un montant du rayonnage. Du coup, ceci me la fit lá¢cher et elle s’écrasa et se fracassa sur le sol en éparpillant une multitude de perles oranges dans tous les coins. Heureusement que j’eus la présence d’esprit de ne pas jurer.

 « Houps ! dit Tabitha, je ne voulais pas faire ça  » !

 « Désolé, dis-je, tu m’as surpris  ».

 « T’inquiá¨tes pas. Ca peut arriver á  tout le monde  ».

Je m’agenouillais et commençais á  ramasser les perles une par une, et á  les stocker dans ma main. Les perles s’étalaient tout autour des sandales á  talons de Tabitha. Je trouvais dur de continuer et d’admirer ses ongles vernis á  travers le nylon de son collant chair. La couture de la pointe de son collant était juste visible en dessous du bout de ses orteils.

 « Il faut quelque chose pour les poser en attendant. Je vais voir ce que je peux trouver  » dit Tabitha.

 « Merci  » ! dis-je. Je regardais plus haut et réalisais que si ses jambes avaient été á  peine un peu plus écartées, je pouvais directement voir sous sa jupe.

Tabitha se déplaça en canard pour attraper d’autres perles.

 « Qu’est-il arrivé Jamie  » ?

Je reconnus la voix moqueuse de Kelly.

 « J’ai laissé echapper une boite de perles  » répondis-je sans lever les yeux.

Ma main se remplissait rapidement , alors je tirais machinalement sur le bas de mon T-shirt et versait les perles de ma main vers un sachet de fortune. Alors que je m’étirais pour voir jusqu’ou s’étalaient les perles, j’entendis glousser et remarquais Kelly debout au bout de l’allée.

 « Je n’ai pas fait exprá¨s. J’ai été surpris par Tabitha  ».

 « J’ai entendu ce qui est arrivé. Savais-tu que tout le monde peut voir la culotte de tes collants ? dit Kelly en gloussant encore plus, je constate que tu aimes bien les porter en les étirant le plus haut possible  ».

Je réalisais qu’avec mon T-shirt qui remontait lorsque je m’étirais pour attraper des perles éloignées, je découvrais mon dos et mettait la culotte de mon collant á  la vue de tout le monde. Soit je m’étirais pour gagner du temps á  ramasser les perles, et montrait mes reins recouverts de nylon soit je me déplaçais plus souvent et mettait plus de temps á  ramasser.

 « Pourrais-tu m’aider alors  » ?

 « Oh non, je dois retouner au registre. Lucille n’aime pas que l’on le laisse en plan  » gloussa Kelly tandis qu’elle repartait vers le registre.

Je ne savais que faire. Quoique je fasse, cette fille trouvait toujours une bonne raison pour rire de moi. Je me demandais si les filles étiraient leurs collants vers le haut de leurs bustes, comme moi. Il fallait que je demande ça á  Maman ou á  Megan. Les femmes sur les emballages de collants, portaient toujours leurs collants trá¨s haut sur les hanches. Je continuais alors á  ramasser et á  remettre les perles dans le sachet provisoire.

 « Oh mon Dieu  » ! s’écria Lucille.

Je relevais la táªte pour voir Lucille suivie par Tabitha. Tabitha tenait une boite en plastique.

 « Désolé ! dis-je, c’était un accident  » !

 « Oh ça c’est pas grave, dit lucille, mais fais plus attention la prochaine fois. Tu ferais mieux de porter un bustier pour ne plus exposer la culotte de tes collants á  tout le monde. La modestie est une vertue importante  ».

Je me sentis rougir. Je n’étais pas sur de savoir ce qu’était un bustier mais cela ne me disait rien qui vaille. Tabitha avait sa main devant la bouche, ce qui me laissait supposer que Kelly aurait rigolé deux fois plus. Lucille me sourit puis s’en retourna vers l’avant du magasin pour discuter avec Kelly, des ventes de la matinée. Tabitha s’avança prudemment entre les perles jonchant le sol et posa la boite en plastique prá¨s de moi.

 « Laisse-moi t’aider  » ! me dit—t-elle en s’agenouillant sur le sol.

Je la remerciais alors qu’elle versait les perles qu’elle avait accumulées en faisant un creux avec son T-shirt, vers la boite.

 « Lucille est-elle en colá¨re aprá¨s moi  » ? demandais-je.

 « Oh non, du tout ! Ces boites de perles ne valent pas cher du tout  ».

 « Non, c’est á  propos, tu sais, mon T-shirt qui remontait  ».

Tabitha sourit :  « Oh tu veux dire pour ça ? C’est vrai que c’était assez drá´le de te voir T-shirt relevé montrant á  tout le monde, tes reins recouverts de la culotte de tes collants  ».

Tabitha s’approcha plus prá¨s de moi en marchant á  genoux. Je pus sentir son doux parfum. Elle me chuchota :

 « C’est quelque chose qui ne serait pas arrivé á  une fille. Lucille n’est pas habituée aux garçons. Aprá¨s tout, tu ne montrais pas ton ventre nu. Ca aurait été pire pour elle  ».

 « J’essayerai de faire attention á  l’avenir  ».

Tabitha et moi passá¢mes l’heure suivante á  ranger les articles de confection, faisant plusieurs allez-retours entre le magasin et l’entrepá´t. Elle commença á  me poser plein de questions á  propos de l’école. Je me sentais á  l’aise et en confiance avec elle et j’étais ravi que nous travaillons ensemble plutá´t que de travailler avec Kelly. A un moment, alors que nous étions dans l’entrepá´t, Tabitha s’aventura á  poser une question plus personnelle :  « Bon, je suis désolée si tu trouve ma question trop indiscrá¨te mais pourquoi as-tu commencé á  porter des collants  » ?

Avec d’autres personnes, j’aurais éludé la question mais la gentillesse de Tabitha me mettait tellement á  l’aise que je me devais d’áªtre honnáªte avec elle :

 « Je ne suis pas sur de savoir qu’est-ce qui m’as pris d’en essayer la premiá¨re fois. Peut-áªtre parce que j’aimais l’apparence que ça faisait sur ma má¨re et sur d’autres femmes, et un jour, j’avais onze ans, alors que j’étais seul á  la maison, j’ai essayé une paire de collants á  ma má¨re. J’ai de suite aimé la sensation que ça m’a procuré et á  partir de lá , j’ai essayé d’en porter le plus souvent que possible, chaque fois que j’en avais l’opportunité  ».

 « Donc tu en portes tout le temps depuis l’á¢ge de onze ans  » ?

 « Non pas du tout. Uniquement lorsque j’étais seul chez moi. Ce n’est que trá¨s récent que j’en porte ouvertement. Ma má¨re m’a surpris entrain d’en porter, le jour de la sortie des classes  ».

Tabitha mit sa main devant la bouche :  « Oh, j’ai du mal á  imaginer ce que tu as du ressentir á  ce moment lá . Etait-t’elle furieuse  » ?

 « J’ai pensé que tout était fini pour moi. Mais en fait, elle ne fá»t pas vraiment en colá¨re sur le fait que je porte des collants. Elle était plutá´t en colá¨re que je lui aie caché quelque chose et aussi d’avoir porté ses váªtements  ».

 « Tu as vraiment une má¨re cool. D’autres auraient carrément pété les plombs  ».

 « Elle me laissa deux options. Je pense qu’elle a voulu essayer de tester ma volonté. Soit je devais áªtre grondé et puni avec l’exigence de ne plus jamais en porter, soit je choisissais d’en porter durant tout l’été, 24h sur 24 et 7 jours sur 7  ».

 « Et tu as choisi la deuxiá¨me option  ».

Je lui fit oui de la táªte.

 « Que va-t’il se passer á  la fin de l’été  » ?

 « Je ne sais pas. Elle m’a dit que je pourrai alors décider de continuer á  en porter ou pas  ».

 « Tu vas en porter á  l’école  » ?

 « Je ne sais pas. Je n’y ai pas vraiment pensé. Ce n’est plus vraiment important car tellement de gens savent que j’en porte, désormais  ».

 « Hmm. Je pense que ça te va bien. Tu devrais décider de continuer. Ce serait comme vouloir lancer une nouvelle mode  ».

 « Merci  » ! Je regardais parterre un instant, dans un silence embarrassant.

 « Bien, nous ferions mieux de nous remettre au boulot. Je ne pense pas que Lucille tolá¨re l’inactivité  ».

Apá¨s avoir fini le travail avec le matériel de confection, je remettais dans leurs étagá¨res, les rouleaux de tissu trainant derriá¨re les tables de découpe. Je travaillais sans problá¨me particulier jusqu’á  ce que ma grand-má¨re arrive. Je lui fis signe et me dirigeais vers le bureau d’entrée pour pointer mon heure de fin de travail. Lucille était assise á  son bureau, entrain de feuilleter quelques catalogues.

 « Bien Jamie, Tu nous a bien aidé cette semaine. On se voit lundi matin, frais et dispo  ».

 « C’est ce qui est prévu  ».

 « Bien, bien  » ! Lucille parut pensive pendant un instant :  « Ta grand-má¨re est-elle lá   » ?

 « Oui. Elle m’attend  ».

 « Dis-lui de venir me voir une minute  ».

 « Okay  » !

Je me demandais bien ce qu’elle lui voulait. Pourquoi Lucille ne s’était pas simplement levée pour aller á  sa rencontre ?

Je trouvais ma grand-má¨re á  la caisse, entrain de discuter avec Tabitha.

 « Alors on y va  » ? me demanda-t-elle.

 « Non, Lucille veut te parler dans son bureau  ».

Je regardais ma grand-má¨re aller vers le bureau.

 « De quoi peut-il bien s’agir ? demanda Tabitha. Lucille a dit que tu avais fait du bon boulot  ».

 « Je ne sais pas. Elle m’a dit á  lundi. Peut-áªtre doit-elle discuter d’un truc personnel avec ma grand-má¨re. Elles sont amies  ».

 « Pourquoi dois-tu rester avec ta grand-má¨re  » ?

Je me penchais á  l’oreille de Tabitha et lui dit en chuchotant:  « Je pense que ma má¨re ne me fait plus entiá¨rement confiance  ».

 « C’est báªte  » !

 « Oh, ce n’est pas si mal. Ma grand-má¨re me fait des tas de cookies. Tu n’imagines pas le nombre de bouquins que j’ai pu lire cet été  ».

 « La mienne m’aurait fait travailler  ».

 « Ben apparement la mienne ne savait pas comment m’occuper. Un employé fait les travaux extérieurs  ».

 « Quelle chance ! Tu as des projets pour ce week-end  » ?

Je souris en pensant á  samedi soir :  « Je vais á  une barbecue-party avec Megan. Tu la rencontreras á  l’école l’année prochaine  ».

 « Oh ! C’est ta petite amie  » ?

 « Je ne sais pas encore. Peut-áªtre oui  ».

Tabitha se mit á  rire.

Lucille et ma grand-má¨re vinrent vers le devant du magasin et tout le monde nous salua tandis que nous partions.

 « Qu’est-ce que voulais Lucille  » ? demandais-je á  ma grand-má¨re en arrivant chez elle.

 « Bien. Elle m’a dit que tu avais bien travaillé mais que tu devrais áªtre plus discret dans ta tenue vestimentaire  ».

 « Je vois de quoi tu parles. C’est quand j’essayais de ramasser les perles  ».

 « Je sais mais Lucille est stricte pour ce genre de choses. Elle tient á  la discipline  ».

 « Je lui ai dit que j’étais désolé  ».

 « Je ne m’inquiá¨terais pas pour ça á  ta place » !

* * * * *

Melissa et Carla regardaient le texte sur l’ordinateur de Megan.  « Ma sÅ“ur et si stupide! s’exclama Melissa, elle écrit tous ses mots de passe et les laisse sur un papier dans son bureau  ».

Carla se mit á  rire, approuvant l’opinion de Melissa sur la báªtise de sa sÅ“ur, se demandant oá¹ elle aurait idée de cacher ses mots de passe á  l’avenir.

 « Alors á  quoi penses-tu  » ? demanda Melissa.

 « Oh Melissa. C’est tellement diabolique. Tu ne penses pas que tu vas un peu trop loin  » ?

 « Je ne vais pas encore assez loin. Si ça, ça ne la détourne pas de cette femelette, rien ne pourra le faire  ».

 « Et pense comment aprá¨s, Megan aura l’air stupide  ».

 « Je sais. La princesse va tomber pour toujours de son piédestal, cette fois  ».

Les deux filles ricaná¨rent.

 « Alors quel est le plan  » ?

 « Elle est supposée sortir avec lui samedi  ».

 « Un rendez-vous galant  » ?

 « Euh, pas vraiment. Ils vont avec sa má¨re á  une sorte de grillade-party. Il a besoin de princesse Megan pour lui tenir la main  ».

 « C’est-il pas mignon ça  » !

 « Je sais. En fait, c’est pathétique. Ce nase ne peut máªme pas lui donner un vrai rendez-vous galant. D’ici qu’elle rentre, j’ai le temps d’envoyer un e-mail  ».

 « Le plus marrant, c’est qu’elle s’en apercevra máªme pas jusqu’á  ce que ses amies commencent á  répondre  ».

Elles ricaná¨rent á  nouveau.

 « Tu veux rester dormir ce soir et áªtre lá  quand je presserai le bouton  » ?

 « Oh que oui ! Je ne manquerais ça pour rien au monde  ».

* * * * *

Par ce chaud et trá¨s ensoleillé aprá¨s-midi, Kim et Megan jouaient au volley, au parc de la ville, sur un des trois terrains sableux, prá¨s des courts de tennis. Les deux filles étaient habillées de la máªme façon, dans des shorts moulants et des soutiens-gorge de sport. Ce n’était pas juste pour s’amuser et les deux filles se donnaient á  fond et transipraient fortement á  cause de la chaleur et de l’effort. Le volley-ball était la passion de Megan.

Megan fit un smash, accompagné d’un han d’effort, et le ballon rebondit au pieds de Kim. Puis les deux filles s’éloigná¨rent du filet en reculant et en commençant á  chanceler sur leurs jambes.

 « Je n’en peux plus  » dit Kim.

Megan approuva et suivit Kim. Elles mirent leurs sandales posées au bord du terrain et allá¨rent s’asseoir vers une table de pique-nique, á  l’ombre d’un pin á  coté duquel les filles avaient laissé leurs gourdes.

 « C’est toi qui es encore meilleure ou c’est moi qui suis plus mauvaise  » commenta Kim.

 « Attend que je revienne du stage d’entrainement  ».

 « Tu devrais commencer á  jouer contre des garçons,dit Kim sur le ton de la rigolade, d’ailleurs que peut-áªtre Jamie pourrait jouer avec toi  ».

 « Je ne pense pas qu’il aime le volley  ».

 « Ca vaut peut-áªtre mieux pour lui. Il risquerait mettre du sable dans ses collants  ».

Megan sourit :  « Mais Kim, pourquoi es-tu si méchante avec lui  » ?

 « Est-ce qu’ils sont entrain de nous observer  » ?

 « Qui  » ?

Kim montra le terrain de basket oá¹ deux jeunes hommes, tous les deux torse nu, regardaient en direction de Kim et de Megan.

 « Ce n’est pas Josh et Kyle  » ? demanda Kim.

 « Je pense que oui  » répondit Megan.

Kim se leva et lleur fit signe. Les garçons leur répondirent et marchá¨rent vers les filles.

 « Qu’est-ce que tu fais  » ?

 « Ben, idiote, je les invite á  nous rejoindre. J’arrive pas á  croire qu’on ne les ait pas vus plus tá´t  ».

Comme par instinct, les filles arrangá¨rent avec leurs mains, leurs cheveux ébouriffés.

 « Pourquoi leur as-tu dit de venir  » ?

 « Ils nous observaient, idiote. Tu allais manquer une opportunité comme ça toi? Plus tu reste avec Jamie, moins ton cerveau s’atrophie ou quoi  » ?

Megan leva les yeux au ciel.

 « Salut les filles  » dit Josh.

Ils échangá¨rent quelques plaisanteries alors que les garçons s’asseyaient en face d’elles.

 « Vous nous regardiez jouer  » ? demanda Kim.

 « Oui, pendant un petit moment, répondit Josh, vous jouez mieux que pas mal de mecs  ». Josh sourit á  Megan qui sentit ses joues rougir.

 « Vous faites quelques paniers avec nous ? demanda Kyle, en deux-un-deux  ».

 « je ne pensais pas que ce serait un match  » ! répondit Megan.

 « Non pas contre nous. Avec nous  » dit Josh, s’adressant directement á  Megan :  « Tu joues avec moi et Kim joue avec Kyle  ».

 « Tu es partante  » ? demanda Kim.

 « Ok ça marche  » ! dit Megan.

 « On doit se remettre en t-shirt  » ? demanda Kyle .

 « Tu veux vraiment  » ? répondit Kim.

Les quatre adolescents se dirigá¨rent vers les terrains de basket et passá¨rent une heure á  jouer au basket, quoique cela ressemblait plus á  une partie de drague qu’á  un jeu. A un moment, sur l’idée de Kim, les filles jouaient perchées sur les épaules des garçons, á  essayer de subtiliser le ballon á  l’autre.

Aprá¨s le jeu, les garçons suivirent les filles vers la table de pique-nique.

 « Ca vous dirait de venir avec nous demain soir ? demanda Josh. Peut-áªtre aller voir un film ou manger un morceau  ».

 « Bien sur  » ! répondit Kim.

 « Moi, désolée je ne peux pas, dit Megan, j’ai déjá  quelque chose de prévu  ».

Kim regarda Megan, choquée :  « excusez nous une minute  » dit-elle aux garçons. Kim prit Megan par les épaules et l’emmena de l’autre coté du terrain de volley.

 « Mais qu’est-ce qui ne va pas avec toi  » ? dit Kim.

 « Je vais á  une grillade-partie avec Jamie demain soir  ».

Kim roula des yeux :  « Dis-lui que tua as un empáªchement et que tu ne peux pas y aller  ».

 « Je ne peux pas lui faire ça. Je lui ai promis  ».

 « Regardes-les Megan. Ces mecs sont trop mignons. Et ils veulent sortir avec nous  ».

 « Je suis désolée Kim. Je ne peux pas. Tu n’as qu’á  y aller seule  ».

 « Mais t’es timbrée ou quoi ? Tu vas refuser á  Josh de sortir, pour aller avec ce gugusse qui porte des collants  ».

 « Ca suffit Kim ! Je ne ferai pas ça á  Jamie  » !

 « Et tu as prévu d’aller ce soir avec Jamie  » ?

 « Non  » !

Kim sourit :  « Parfait  » ! et avant que Megan ne puisse répondre, elle se précipita vers les garçons et leur dit :  « Pourrions-nous sortir plutá´t ce soir  » ?

 « Ce soir, ok ça le fait, répondit Josh, on passe vous prendre á  sept heures  ».

Les garçons retourná¨rent vers le terrain de basket, abandonnant Kim et Megan qui était, elle, en pleine confusion.

up
52 users have voted.
If you liked this post, you can leave a comment and/or a kudos! Click the "Thumbs Up!" button above to leave a Kudos

Comments

Un pt'it commentaire ça fait toujours plaisir

Si ce soir vous êtes 326 à avoir lu la version française de cette fabuleuse histoire écrite par Jeremy Chandler, c'est que vous maitrisez mieux le français que l'anglais. j'ai passé du temps à cette traduction et un petit commentaire m'aurait fait plaisir. Je l'ai aussi mise online sur un site français traitant des collants. Là au moins, j'ai eu droit à quelques commentaires.